Chasser est un loisir, et à ce titre doit donc rester un plaisir; plaisir qui demande d’ailleurs au chasseur (ou à ceux qui l’accompagnent) de fournir un minimum d’effort : suivre les animaux et marcher dans les labours exigent une certaine résistance, voire même de l’endurance. En effet, les jours de pluie, les bottes sont pesantes et les vêtements trempés, lourds à porter. Mais la passion de la chasse, parce que s’en est une, l’emporte sur ces quelques désagréments. Quoi de plus agréable que de s’aérer, d’observer et d’écouter les bruits de la nature comme l’envol d’un faisan ou le départ surprenant d’un lièvre gîté ! Et oui, chasser, c’est aussi faire le vide autour de soi, se changer les idées face au quotidien en quelque sorte. Bref ! C’est tout simplement passer un bon moment.
Moment que l’on passe souvent entre amis; une bande de copains qui partage le casse-croûte vers 10H00 « moi j’amène le pâté, toi tu apportes le pain… ». Il se crée des liens d’amitié, de convivialité et de partage. De temps en temps, il y a une petite « bouffe » améliorée : un barbecue, des tripes…malgré le froid de l’hiver qu’importe, l’essentiel c’est l’ambiance ! D’ailleurs la saison de chasse se clôture toujours par un repas soit au restaurant, soit dans une salle des fêtes; là encore l’amusement est de rigueur : blagues et histoires drôles sont les bienvenues.
Le Président de l’A.C.C.E
M. Franck JOLIBOIS 06.09.02.72.76
Éclaire sur la législation
La pratique de la chasse est soumise à conditions dès lors qu’elle correspond à un acte volontaire lié à la recherche, à la poursuite ou à l’attente du gibier ayant pour but ou pour résultat la capture ou la mort de celui-ci. Pour pratiquer ces activités, la détention d’un permis de chasse valable est obligatoire : chasser sans permis expose à une amende et/ou une peine d’emprisonnement dont le montant et la durée varie en fonction des actes commis.
En revanche, certains actes ne nécessitent pas le permis de chasser : repérage non-armé du gibier ainsi que recherche du gibier accompli par un auxiliaire de la chasse, achèvement d’un animal mortellement blessé ou aux abois, entraînements, concours et épreuves de chiens de chasse ou d’oiseaux de fauconnerie autorisés par l’administration.
Pour obtenir le permis de chasse, il faut réussir un examen composé d’une épreuve pratique, d’une épreuve théorique et avoir 15 ans minimum. Plusieurs sessions d’examen ont lieu chaque année, organisées par les fédérations départementales ou interdépartementales de chasseurs.
Formation préalable obligatoire : le candidat doit contacter une fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs. Celle-ci assure une formation préparatoire à l’examen. Celle-ci est obligatoire (environs 45 euros). à son issue, le candidat reçoit une attestation à présenter le jour de l’examen.
Le candidat s’inscrit au moins un mois avant la date de la session d’examen envisagée par le biais de la fédération, qui transmet à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) le formulaire d’inscription et les pièces complémentaires. Depuis le 1er janvier 2014, le permis se passe en un seul et même examen composé à la fois de questions théoriques et d’exercices pratiques, contre deux distincts auparavant. Le droit d’inscription est de 46€ (16€ pour la présentation et 30€ pour la délivrance du permis de chasser).
La partie théorique comprend 10 questions, chacunevalant 1 point, sur la connaissance de la faune sauvage, des modes et des conditions de chasse, des armes, des munitions, des lois et des règlements applicables, des règles de sécurité, etc. Parmi les 10 questions, une question portant sur les règles de sécurité à respecter pendant la chasse est éliminatoire.
L‘épreuve pratique se déroule sur un terrain aménagé mis à disposition par la fédération. L’examinateur veille tout particulièrement au respect des règles de sécurité au cours du maniement des armes de chasse. Un geste ou un comportement dangereux est éliminatoire.
Le candidat est noté sur 21 suivant le barème : évolution sur un parcours de chasse simulé avec tir à blanc (8 points), tir avec cartouche à grenaille sur des plateaux d’argile (8 points), tir à la carabine sur une cible mobile (3 points), évaluation du comportement général (2 points).
Le candidat est admis s’il obtient 25 points sur 31. En principe, l’inspecteur lui remet son permis de chasser (ou un certificat provisoire) dès la fin de l’épreuve pratique.
Pour pouvoir chasser, le titulaire du permis doit le valider tous les ans pour une période de chasse donnée, auprès de la fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs de son choix, en remplissant le formulaire prévu à cet effet auquel il convient de joindre l’ensemble des documents mentionnés. Il doit aussi s’acquitter d’une redevance (le montant est redéfini chaque année) et du paiement de la cotisation à sa fédération. En outre, il doit obligatoirement souscrire une assurance en responsabilité civile couvrant les risques liés à la pratique de la chasse. Il doit aussi respecter les périodes de chasse fixées chaque année par la réglementation.
Plus d’informations : Franck Jolibois 06 09 02 72 76
La chasse d'Écluzelles
La chasse aujourd’hui, c’est avant tout un sport, autrement dit un divertissement ; mais c’est aussi et surtout l’occasion d’un rassemblement entre amis.